Starbucks boit la tasse

Publié le par Princess et Nam

Tout Européen qui se respecte trouvera que le café américain est particulièrement mauvais ! Pourtant, une marque : Starbucks Coffee, créée à Seattle en 1971, a réussi à en faire son produit de prédilection, remplaçant le traditionnel café long par une myriade de recettes plus alléchantes les unes que les autres : expressos, cafés au lait agrémentés de sirops variés (vanille, caramel...) sans parler de leurs célèbres cafés glacés, les Frapuccinos, qui font le régal de Princess ! Il y a encore deux ans, l'entreprise était si prospère qu'il y aurait eu suffisamment de clientèle pour deux magasins dans le même immeuble ! Pourtant, hier, toutes les chaînes de télévision annonçaient que la marque devait fermer 600 magasins et ainsi supprimer des milliers d'emplois. En effet, au moment où le prix de la nourriture et de l'essence pousse les citoyens américains à faire de plus en plus attention à leur budget, le Caffé Latte quotidien est devenu un luxe. Alors qu'il y a quelques années, les Américains étaient prêts à payer plus cher (entre 3,50 et 4 dollars par visite) pour les valeurs véhiculées par Starbucks Coffee (qualité et écologie), ils se rendent comptent aujourd'hui que des marques comme Dunkin' Donuts ou McDonalds peuvent leur servir un café à peu près équivalent et beaucoup moins cher ! Ces deux dernières ont d'ailleurs récemment créé des publicités directement dirigées contre Starbucks Coffee, arguant qu'il était temps pour les consommateurs de "simplifier leur Latte" ou d'acheter un café "moins snob"... Starbucks serait donc tout simplement à cours de clients et annonce que la fermeture de ces 600 magasins "non performants" fait partie d'un plan stratégique de transformation pour une prospérité à long terme. L'enseigne qui a toujours argué faire passer ses employés en priorité affirme qu'elle essaiera de les "replacer" dans les Starbucks environnants et qu'elle est "fière de leurs nombreuses contributions à la prospérité de la compagnie"... Une chose est sure : ce n'est pas le moment pour Nam d'aller y porter un CV !

Publié dans Culture américaine

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